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Dans quelles parties de l'avion est-il possible d'intégrer la matière composite ?

 

 

 

  • Caisson central de voilure : Il réalise la jonction des deux ailes entre elles. Sur l'A350, fabriqués à Nantes, ces caissons sont composés à plus de 40% de matériaux composites ce qui permet un gain de masse évaluée à 2 tonnes.

  • Fuselage : c'est la pièce principale de l'avion, elle est aménagée pour contenir la charge utile transportée. Dans le cas étudié, cette pièce étant la structure externe, beaucoup moins de contraintes sont présentes. Il a donc été possible de la construire entièrement en composite.

  • Train d'atterissage : il doit être souple pour se plier mais résistant pour supporter les chocs ainsi que le poids de l'avion. Les composites ne sont alors pas assez développés pour répondre à ces contraintes. Le titane reste la meilleure option pour cette partie de l'avion.

  • Les ailes : avec 33 degrés de flèches (une plus grande incurvation que les autres modèles) ainsi qu'une très grande envergure, elles facilitent la prise au vent. De plus, les ailes sont allégées par la présence à plus de 90% de matériaux composites, encore plus légers que l'aluminium.

  • Chambre des moteurs : le moteur utilisé a été conçu par Rolls-Royce, le Trent XWB. Il est plus léger que les modèles précédents, mais la compagnie a choisi de ne pas intégrer les matériaux composites, estimant que leur modèle en titane est assez puissant et léger et que le composite ne serait pas aussi fiable.

  • Empennages : Ce sont les ailerons arrières de l'avion qui servent à donner une plus grande stabilité à l'appareil. Cette partie de l'avion est entièrement en composite.

 

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