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Les inconvénients de la matière :

 

 

L'aéroélasticité 

Les composites sont plus rigides que les métaux. Il est donc nécessaire de les tester en situation de vibration dynamique car les commandes de vol peuvent amplifier la fréquence de ces vibrations.

 

Le foudroiement 

Les avions en aluminium constituent, comme les voitures, des « cages de Faraday » qui conduisent l'électricité. Une architecture métallique représente donc une protection contre le foudroiement. À l'opposé, les matériaux composites sont isolants donc susceptibles de subir plus fortement les impacts de la foudre.

Il a donc été nécessaire de « baigner » ou de grillager les architectures composites des avions avec une poudre métallique permettant d'assurer la conduction du courant, ce qui les alourdit et réduit le gain de poids.

 

Le dégivrage 

Le problème se pose pour les plus gros avions. La structure métallique permettait un dégivrage thermique. Or les nouveaux matériaux ne conduisent pas la chaleur. Il pourrait être envisagé un dégivrage reposant sur des techniques électromagnétiques, mais ces techniques peuvent être ingérentes au regard des circuits électriques internes des avions.

 

Les caractéristiques

Les métaux ne disparaitront pas des avions modernes, ne serait-ce que parce que certaines de leurs caractéristiques ne peuvent être assurées par les composites : conductivité électrique, résistance thermique (dans les moteurs)...

 

Les impactes invisibles 

L’un des défauts des matériaux composites est de ne pas « marquer » en cas de chocs ; les faiblesses éventuelles restant invisibles aux contrôles visuels. Par conséquent, il n’est pas étonnant que les matériaux métalliques fassent leur retour. Les progrès technologiques en métallurgie tendent à équilibrer la balance.

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